Elle s’enrichit en incluant une sélection « Maternelle & Cinéma » tout en conservant la sélection « Ciné-découverte » accessible aux TPS/PS.
Cette nouvelle sélection « Maternelle & Cinéma » propose des programmes plus ou moins longs constitués de films aux formats courts adaptés à ce niveau. Elle met à votre disposition un portail dédié de ressources pédagogiques variées (pistes pédagogiques, photogrammes, affiches, extraits…).
À savoir :
La cartographie des secteurs s’enrichit de 3 nouveaux points de projections :
Ancy-le-Franc
Druyes-les-Belles-Fontaines
Villeneuve/Yonne
Maternelle et cinéma
un nouveau dispositif national de sensibilisation au cinéma pour les
élèves de cycle 1.
Petite section
En ce qui concerne les petites sections, la séance de cinéma sera une des premières. C’est la découverte de l’expérience de la salle qui va prendre une place au moins égale à ce qui est vu. Il faut donc penser cette expérience tout autant que les programmes, penser à cette initiation de la rencontre avec la salle obscure.
A cet âge, il peut sembler complexe d’emmener les enfants trois fois au cinéma, et le dispositif devra pouvoir permettre de moduler cette donnée.
Deux séances de cinéma semblent un bon équilibre mais si un enseignant souhaite les y conduire trois fois, le dispositif pourra le permettre.
Moyenne section
Les moyennes sections se rendront trois fois au cinéma, avec la possibilité, en cas de double niveau de s’inscrire au programme court.
Grande section
Les grandes sections se rendront au moins trois fois au cinéma avec la possibilité de se positionner sur un dispositif hybride, à cheval sur Maternelle et cinéma et École et cinéma.
Ils pourront ainsi voir 2 films du catalogue Maternelle et un film École, ce qui permettra de créer une passerelle entre les deux dispositifs et de découvrir un long métrage en salle avant l’entrée au CP.
Que montrer ?
La programmation des films est ensuite la question principale. Que montrer à des enfants de trois ans ?
L’expérience dans ce domaine fait opter pour des programmes constitués de films courts ou de moyens métrages, d’une durée totale n’excédant pas 45 minutes.
Le format court permet à l’enfant de pouvoir appréhender plus facilement et plus sereinement un film. Le début et la fin sont proches, on ne se noie pas dans quelque chose d’immense, on ne se perd pas dans le film. On y goûte, du bout des yeux, on fait une expérience à la bonne échelle, au bon format.
Le format court permet aussi une approche diversifiée du cinéma, mêlant les genres et les époques. Picorer l’histoire du cinéma en n’en prélevant que quelques morceaux est une réponse intéressante à la question de la programmation pour les très jeunes spectateurs.
Cela permettra aux enfants de rencontrer le cinéma sous toutes ses formes (documentaires, expérimentales, de fiction, d’animation etc.) et de faire grandir déjà, la curiosité qu’ils sont en train de former.
Le format court permet également de se poser les questions de la répétition, de revoir un film, élément fondamental dans l’apprentissage des enfants.
Ne pas confronter un enfant à une œuvre trop longue ne veut pas dire ne pas le confronter à une grande œuvre.
C’est pour cela que le projet pour les cycles1 est nécessaire, pour que les plus petits, qui ont déjà accès aux films et au cinéma de nombreuses manières, aient dorénavant accès aux films les plus exigeants, au cinéma en tant qu’art.